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| موضوع: Voltaire السبت يونيو 23, 2012 9:59 pm | |
| Voltaire
Voltaire (1694-1778), de son vrai nom François Marie Harouet, est un homme de lettres et un philosophe français, auteur de nombreux contes philosophiques, dont Zadig et Candide.
Né à Paris, Voltaire est élevé chez les jésuites et fréquente très tôt les salons parisiens. Il écrit plusieurs pièces de théâtre, des poèmes, et excelle dans l’art du pamphlet, ce qui lui vaut d’être emprisonné plusieurs fois à la Bastille. Il est alors contraint de s’exiler en Angleterre, un pays qui lui inspire ses idées sur la tolérance, une valeur qu’il défend toute sa vie dans ses écrits.
Cette époque marque le début d’une carrière prolifique. Voltaire publie plusieurs pièces de théâtre (comme Zaïre), de nombreux ouvrages philosophiques (dont les Lettres Philosophiques etle Dictionnaire philosophique) et des essais historiques (par exemple le Siècle de Louis XIV). Il est également l’auteur de plusieurs articles de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Ses œuvres les plus célèbres restent pourtant ses contes philosophiques, notamment Zadig ou la Destinée (1748), Micromégas (1752) et Candide ou l’Optimisme (1759). Il y exprime avec humour ses idées sur la tolérance et la justice, critique le pouvoir de la religion et de la monarchie, et combat les préjugés de toutes sortes.
Avec Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot et Charles de Montesquieu, Voltaire est l’une des grandes figures du siècle des Lumières. Son œuvre, qui remet en question l’ordre établi et insiste sur la liberté de pensée et d’agir, a inspiré la Révolution française et les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
En 1791, la dépouille de Voltaire est portée triomphalement au Panthéon par les partisans de la Révolution. Sur son cercueil est inscrit : « Il agrandit l’esprit humain, et lui apprit à être libre ». extrait de Candide ou l'Optimisme de Voltaire
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.
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